La mort vient toujours trop tôt et souvent à l'improviste, ruinant nos projets d'avenir et ceux des personnes qui nous aiment. Aujourd'hui, la reproduction médicalement assistée est une technique qui permet d'avoir des enfants avec une personne récemment décédée. La procréation post mortem ne consiste pas à satisfaire un simple caprice, mais à perpétuer un fort sentiment d'amour et, d'une certaine manière, concrétise souvent le désir commun du couple de constituer une famille. Un peu partout dans le monde, les tribunaux et les législateurs sont profondément divisés sur la légitimité de cette pratique. Le bien-être de l'enfant et le respect pour les défunts semblent être les arguments les plus vigoureux contre elle. Cependant, comme cette étude le montrera, aucun d'entre eux ne résiste à un examen minutieux. Par conséquent, on devrait autoriser non seulement le transfert post mortem d'embryons, mais aussi l'insémination et la fertilisation post mortem.
I. – PRÉSENTATION DU SUJET II. – PROCRÉATION POST MORTEM A. – Insémination – Fertilisation post mortem B. – Transfert post mortem III. – LA SOLUTION A LA LUMIÈRE DE LA LOI PORTUGAISE IV. – LA SOLUTION A LA LUMIÈRE DE LA LOI BRÉSILIENNE V. – CONSIDÉRATIONS CRITIQUES
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