Louis-René Villermé (1782-1863) : un médecin défenseur du libéralisme économique et de l’amélioration des conditions de travail des ouvriers
L’amélioration des conditions de vie des ouvriers et des personnes en situation précaire est une préoccupation constante pour Villermé. De part sa profession de médecin et de ses convictions libérales, les conditions difficiles qu’il relève doivent être situées dans le contexte d’une amélioration progressive des conditions de travail par le rôle d’initiatives privées pour participer à cet effort et dans lequel l’Etat se trouve secondaire. Il souligne aussi que la liberté doit être profitable à tous. Pour Villermé, la liberté individuelle apparaît comme un prolongement de la dignité humaine qui s’impose aux membres du corps social et ce à quoi aspire le milieu carcéral.
I. La liberté du travail, moteur de l’économie et du changement social
A. Le libéralisme économique, facteur d’amélioration des conditions de travail
B. Le libéralisme économique, stabilisateur de l’ordre social
II. Les actions caritatives privées, un moteur de l’amélioration des conditions de vie
A. L’amélioration du bien-être général résultant des mesures de prévoyance et de l’application des règles d’hygiène
B. Une action secondaire de l’État