La Société royale de médecine créée en 1778 s'intéressait déjà à la veille scientifique, à la lutte contre le charlatanisme, aux examens des remèdes nouveaux, à l'accès aux soins, en somme, à toutes les questions de santé publique qui occupent aujourd'hui le devant de la scène. La Société royale de médecine, prêtera une attention particulière à l'enseignement, au respect des étudiants comme à celui de la personne malade. Les examens des étudiants seront publics afin de réellement positionner ces derniers en tant qu'acteurs de la santé publique et de les responsabiliser. L'on assistera progressivement à une démultiplication des pouvoirs locaux, permettant la constitution d'un pouvoir plus important dévolu à la structure centralisatrice, dans le but d'assurer une couverture nationale de prescripteurs validés, accompagnée de la possibilité de se procurer des médicaments. Une inspection de ceux-ci sera mise en place qui constituera la clé de voûte de la lutte contre le charlatanisme. L'accent sera également mis sur la responsabilisation des citoyens, à travers leur information. Vicq d'Azyr s'adressera à la Convention le 1er septembre 1793 pour la convaincre de l'utilité de la Société royale de médecine.
I. – MISE EN PLACE : ENSEIGNEMENT II. – MISE EN OEUVRE, ORGANISATION DES SOINS : PRESCRIPTEURS ET REMÈDES A. – Prescripteurs B. – Remèdes III. – SURVEILLANCE IV. – DE LA MANIÈRE D’AVANCER LES PROGRÈS DE LA MÉDECINE PAR LES TRAVAUX D’UNE ACADÉMIE
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